La bibliothèque du Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa a organisé une conférence sur la langue française pour célébrer la Journée Internationale de la Francophonie, qui a lieu chaque année le 20 mars.
Lors de cette conférence, qui a rassemblé une cinquantaine de participants incluant des passionnés de la lecture, des écrivains et des adeptes de l’écriture, diverses interventions de grande qualité ont été proposées, apportant ainsi des bénéfices et des enseignements précieux aux participants.
Au cours de cette table ronde, les orateurs ont abordé la problématique des enjeux et des perspectives de la langue française en République démocratique du Congo. En particulier, le professeur émérite Sesep Camille a attiré l’attention de l’assistance sur les erreurs linguistiques couramment commises par les locuteurs congolais lorsqu’ils s’expriment en français.
« Nous devons être très attentifs à l’emploi de certains mots en français, notamment les voyelles nasales. Il existe une grande différence entre le « o » de « porte » et celui de « poste ». Du point de vue lexical, en considérant les mots que nous utilisons en français, nous réalisons qu’il y a un fonds venu de la France et de la Belgique»,a-t-il expliqué.
Junior Elder N’senga a soulevé la question de la célébration d’une langue par les Nations-Unies, soulignant que celle-ci est une richesse naturelle favorisant les échanges et les relations efficaces.
Les trois intervenants ont parfaitement exposé les enjeux et perspectives de la langue française en République démocratique du Congo, répondant ainsi aux attentes des participants.
David Nzolantima