Le réseau des femmes de l’enseignement supérieur et universitaire de Bukavu dans la province du Sud-Kivu, a organisé vendredi 31 mai, une conférence débat sur le thème «investir a faveur de la femme dans l’enseignement universitaire».
L’objectif de cette rencontre était d’échanger et de réfléchir entre femmes universitaires sur les stratégies à mettre en place afin de réussir l’investissement du capital humain des femmes et filles.
D’après le Chef des travaux Georgette Nkunzi, pour y parvenir il faut initier des politiques qui encouragent la participation des femmes dans la sphère académique.
«L’objectif de cette conférence est d’amener la femme à réfléchir comment elle peut investir en elle-même. Mais aussi de pousser les autorités académiques et facultaires d’investir dans la femme, pour renforcer son capital humain, mais aussi les ressources financières et matérielles (…)», a-t-elle martelé
Cette enseignante d’universités laissent entendre que la loi reconnaît à la femme toutes les capacités, au même titre que l’homme malheureusement, les pratiques sociales démontrent que la femme est moins inférieure que l’homme dans divers secteurs.
Cette idéologie, fait remarquer Georgette Nkunzi, ne permet pas à la femme d’avoir une autonomie psychologie nécessaire pour s’épanouir et jouir de son potentiel et d’en tirer bénéfice.
C’est pourquoi, elle a lancé un appel pathétique aux autorités académiques des différentes institutions d’enseignement supérieur et universitaire de la place à investir dans le capital humain de la femme et filles au sein de leurs établissements.
Sabrina Kinkumba