Elle n’est pas une bleue dans la course à l’élection présidentielle en RDC. En 2018, elle a été la première femme congolaise à briguer un mandat présidentiel.
Marie- José Ifoku qui sera donc à son deuxième essai le 20 décembre prochain envisage de gouverner son pays autrement. La présidente de l’Alliance des Élites pour un Nouveau Congo (AeNC) a consigné son offre politique sous « la rupture du système de prédation par la Kombolisation pour la renaissance de la RDC »
Cette vision présentée au public le 17 août dernier retrace l’histoire du pays, présente les enjeux de l’élection en cours et détaille son projet de société.
En lice pour le fauteuil présidentiel, Marie-José Ifoku invite ses compatriotes à un véritable changement de mentalités.
« Nous voulons un mandat électoral pour la renaissance de la RDC. Ce mandat électoral n’a qu’un seul objectif : déraciner et renverser, détruire et démolir toutes ces mauvaises habitudes et mentalités, planter une nouvelle semence et bâtir une nouvelle République. Telle est ma vision de la Kombolisation », a-t-elle affirmé.
Elle ambionne de consolider la démocratie, la bonne gouvernance et l’Etat de droit ; de doter le pays en infrastructures économiques et sociales de base dignes de ce nom et de redresser l’économie l’économie congolaise pour plus de richesses et d’emplois pour tous.
« En utilisant ce mandat électoral comme une opportunité de transition vers une nouvelle République, nous pourrons créer un véritable processus démocratique participatif et inclusif qui permettra de bâtir une société plus juste, équitable et démocratique (…). Mon souhait est de nous voir ériger ensemble un véritable État de Droit, un État fort économiquement, un État fort militairement et bien sûr un État souverain », a-a-t-elle souligné.
Au cœur de son action, elle dit vouloir accorder une place de choix à l’humain. L’éducation, la formation, la santé, l’emploi et la justice sociale constituent autant de chantiers qui lui permettront de donner au Congo un nouveau visage, si elle est élue le 20 décembre 2023.
Par Gédéon ATIBU