Les femmes du collectif Amani Ku Tshopo se sentent consternées par la persistance des conflits Mbole et Lengola dans la ville de Kisangani, province de la Tshopo, ayant fait plusieurs dégâts humains et matériels.
Dans un mémorandum adressé et déposé jeudi 30 mai auprès du gouverneur de cette province, ces femmes sollicitent son implication pour l’éradication totale de cette situation afin que la paix soit rétablie dans cette partie de la ville.
Devant le gouverneur de la province de la Tshopo, la professeur Bibiche Salumu, a plaidé pour que des sanctions judiciaires soient réservées à tous les auteurs de ces conflits et que justice soit rendue en faveur des victimes.
«On ne peut pas demandé la paix sans la justice et sans la loi. Il faut connaître que ce qui s’est passé et pourquoi nos frères sont tués, nos sœurs tuées et violées et pourquoi ils abandonnent leur maison.», a-t-elle laissé entendre.
Après avoir réceptionné ce mémorandum, l’autorité provinciale a félicité la détermination de ces femmes de rétablir la paix, ce avant de leur assuré de son implication pour le rétablissement de la paix à Lubanga.
«Nous avons écouté et nous vous assurons qu’aucun de nous ne veut de ces tueries. Nous n’arrêtons pas de demander à nos frères Mbole et lengola d’arrêter car ce comportement n’est pas de la Tshopo. La Tshopo n’a jamais été classée parmi les provinces en désordre et on ne peut pas vouloir la vêtir de cette robe qui n’est pas sienne. Que Dieu Bénisse les femmes de la Tshopo.», a rassuré Paulin Lendongoliya.
Dans ce même document, le collectif AMANI KU TSHOPO, a également demandé au Président de la République de diligenter urgemment une enquête sur les commanditaires des conflits, afin d’interpeller ceux qui sont cités et connus par la population.
Ces femmes plaident en outre pour l’accélération du processus de la mise en oeuvre des mécanismes de la justice transitionnelle.
Blanche Abosali