L’école de hautes études politique et juridique a organisé ce vendredi 27 septembre, dans la salle Henry/Saint Pierre Claver à Gombe, une conférence-atelier en marge la journée internationale de la démocratie, le 15 septembre de chaque année.
Le thème pour cette journée de réflexion était : «La démocratie post-bipolarité en Afrique, des nouvelles perspectives démocratiques ou développement du continent.»
Dieudonné Nkishi, Directeur Exécutif de l’école de Hautes Études Politiques et Juridiques et l’un des panélistes du jour, a dans son intervention fait une évaluation de la démocratie depuis la fin de la dictature mobutienne.
Il a étalé l’idée fondamentale qui existe dans ce concept démocratie, qui est un facteur du développement, dont on peut reconnaître grâce à plusieurs piliers notamment, la séparation du pouvoir, la bonne gouvernance, la liberté, les élections, etc.
« La démocratie a été emportée en RDC suite au souci de vider la dictature, l’idée de la démocratie n’est idée que lorsque lorsqu’elle est vécue dans le fait par le peuple, la démocratie que nous sommes venus parler aujourd’hui et que nous refusons de célébrer est une idée qui a été érigée en système pour espérer avoir un gouvernement idéal. », fait observer Dieudonné Nkishi.
Pour le directeur exécutif de l’EHEPJ, la RDC a failli avec sa démocratie faute d’idées sur comment l’entretenir, et qu’il faille des réformes.
« Les idées jouent un rôle de détermination dans un pays. Lorsqu’un pays comme le nôtre abandonne le monde des idées, la réflexion, le savoir, la connaissance, c’est terminer la démocratie que nous avons embrassée. Elles sont crispées car on a oublié de l’entretenir par le savoir. Les idées détiennent le bâton de commandement dans les faits. », a-t-il poursuivi.
En renchérissant, il a également évoqué les effets de la constipation de la démocratie. Comme le soulèvement populaire, le renversement du pouvoir ainsi que la mauvaise gouvernance.
Signalons que cet atelier a également connu deux autres panélistes, Josiane Kalunda de la Dynafec et Paul Nsapu de la CNDH.
Ephra Nzila