À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, célébrée le 25 novembre de chaque année, et suivie de 16 jours d’activisme dans le monde contre les violences sexuelles et sexistes, l’Organisation Mondiale la Santé (OMS) a fait savoir qu’il est possible de mettre fin à la violence à l’encontre des êtres féminins, seulement si l’humanité décide d’agir ensemble dès maintenant.
À la même occasion, l’Organisation Mondiale la Santé (OMS) a donné les statistiques des femmes et des filles qui sont victimes des violences physiques et/ou sexuelles dans le monde.
« Près d’une femme sur trois (30%) dans le monde est confrontée à une violence physique et/ou sexuelle, le plus souvent exercée par un partenaire intime.
Constat alarmant, cette violence commence tôt, puisque près d’une adolescente sur quatre (24 %) âgée de 15 à 19 ans qui a eu une relation intime, a subi la violence physique ou sexuelle d’un partenaire », a déclaré l’OMS.
Pour l’Organisation Mondiale de la Santé, la célébration de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, est un moment pour réfléchir, renouveler, amplifier et établir une stratégie pour que les engagements à éliminer la violence à l’encontre des femmes deviennent une réalité à l’horizon 2030.
L’OMS qui joue un rôle majeur dans la sensibilisation du monde sur la violence à l’encontre des femmes en tant qu’un problème de santé publique, d’égalité des sexes et de droits de l’homme, affirme que dans tous les pays et toutes les cultures, il est important d’agir davantage pour garantir aux êtres féminins, dans toutes leurs diversités, une vie sans violence ni coercition.
À en croire l’Organisation Mondiale la Santé, les conséquences sur la santé peuvent durer toute une vie, et la violence peut se répercuter sur le physique, le mental, la sexualité et la santé reproductive des femmes.
Il existe des programmes encourageants de prévention de la violence à l’encontre des femmes et des filles. Le cadre interorganisations intitulé « RESPECT des femmes » résume les données probantes sur la prévention des violences faites aux femmes, car ces dernières et les filles confrontées à toute forme des violences doivent bénéficier d’un soutien et d’un accès sans risque à des soins et à des services.
Patrick Mangoma/Radio de la Femme