Au cours d’une réunion tenue ce vendredi 18 avril, les organisations de la société civile locales, regroupées sous l’initiative «Ecosystème», ont exprimé leur satisfaction au sujet de l’opération d’identification des victimes de violences sexuelles liées aux conflits dans la province du Kasaï Oriental.
Cette initiative vise à apporter un soutien concret aux personnes touchées par ces atrocités, qui continuent de hanter les communautés locales.
«Nous, les acteurs de la société civile qui militons pour la défense des droits humains, saluons cette opération d’identification des victimes de violences sexuelles liées aux conflits dans la province du Kasaï Oriental», a déclaré Rose Mbuyi, point focal de l’Ecosystème à Mbuji-Mayi.
Elle a également souligné l’importance d’affiner les stratégies de soutien au Fonds national de réparation des victimes (Fonarev) pour les personnes ayant subi des violations des droits humains dans le cadre des conflits armés.
L’identification des victimes est une étape cruciale pour garantir que celles-ci reçoivent l’aide et les ressources nécessaires pour reconstruire leur vie. Les membres de l’Ecosystème ont exprimé leur engagement à travailler en étroite collaboration avec le Fonarev et d’autres partenaires pour assurer un suivi adéquat et un soutien psychologique aux victimes.
Les violences sexuelles liées aux conflits restent un fléau majeur en République démocratique du Congo, exacerbées par des décennies d’instabilité et de conflits armés.
Cette initiative d’identification des victimes représente un espoir pour de nombreuses personnes ayant souffert en silence, tout en rappelant la nécessité d’un engagement continu pour mettre fin à ces violences et promouvoir la justice et la réconciliation dans la région.
Ariel Maleka Armal