Vingt-cinq pairs éducateurs ont été formés lundi 07 juillet à Kinshasa, sur la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), lors d’un atelier axé sur la mise en place de mini-clubs d’éducation à la masculinité positive.
Ces clubs visent à impliquer activement les hommes dans la lutte contre les violences faites aux femmes, à travers une approche de changement de comportement durable.
« L’instauration des mini-clubs vise à encourager les hommes à adopter une masculinité positive afin de combattre les violences fondées sur le genre, incluant les agressions sexuelles et conjugales, les mariages et grossesses forcés, les mutilations génitales, les lapidations, les défigurations, tout en promouvant les droits en santé sexuelle et reproductive », a expliqué Arsène Matondo, pair éducateur et coordonnateur de la Fondation Agir pour le droit de l’homme.
Selon lui, ces plateformes offriront des formations approfondies aux hommes, les incitant à devenir des acteurs de changement au sein de leurs foyers et dans leurs communautés. Il a insisté sur la nécessité d’impliquer toutes les parties prenantes – jeunes, parents, enseignants et leaders communautaires – dans la déconstruction des stéréotypes sexistes et la promotion de l’autonomisation des femmes.
«Le véritable changement passe par une révision profonde des comportements et des mentalités. Si nous, adultes – parents et enseignants – sommes engagés, nous pourrons accompagner efficacement les jeunes, filles et garçons, dans la construction d’une société plus égalitaire », a souligné M. Matondo.
Cette initiative s’inscrit dans les efforts multisectoriels pour éradiquer les violences basées sur le genre, en favorisant des approches éducatives inclusives et transformatrices.
IHM