La journée internationale de lutte contre les mutilations génitales, est célébrée le 06 février de chaque année. À cette occasion, Si Jeunesse Savait à travers son projet »intégrité corporelle » financé par la fondation David and Lucile Packard Foundation a organisé une activité avec les femmes sur cette thématique dans la zone de santé de Sélémbao.
Cette activité avait pour but de sensibiliser ces dernières sur les conséquences les mutilations génitales mais aussi sur le droit humain tout en mettant l’accent sur le respect de l’intégrité et l’autonomie corporelle de chaque personne.
Plus de 230 millions de filles et de femmes vivantes aujourd’hui ont subi des mutilations génitales féminines (MGF) dans 30 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie où les MGF sont pratiquées.
Les MGF sont pour la plupart pratiquées sur les filles entre la petite enfance et l’âge de 15 ans et constituent une violation des droits humains des filles et des femmes.
Le traitement des complications médicales des MGF coûterait aux systèmes de santé 1,4 milliard de dollars des États-Unis (USD) par an, un chiffre qui devrait augmenter si des mesures urgentes ne sont pas prises pour qu’elles soient abandonnées.
Les mutilations génitales féminines (MGF) comprennent toutes les interventions qui impliquent l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre lésion des organes génitaux féminins qui sont pratiquées pour des raisons non médicales.
Ces pratiques ne présentent aucun avantage pour la santé des jeunes filles et des femmes et peuvent provoquer de graves hémorragies et des problèmes urinaires, et par la suite des kystes, des difficultés menstruelles, des infections ainsi que des complications lors de l’accouchement, et elles augmentent le risque de décès néonatal.