Les professionnels des médias réfléchissent aux menaces pesant sur leurs droits et à la fragilité de leur métier au 21e siècle.
À l’occasion de la 31e édition de cette journée, l’Association des Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE) a réaffirmé son engagement et demandé à ce que les 22 journalistes assassinés dans l’exercice de leurs fonctions soient reconnus comme des Martyrs de la Liberté de la Presse.
Dans un communiqué adressé à notre rédaction, cette association, membre actif du comité de pilotage du Groupe de Plaidoyer, enjoint les dirigeants à mettre fin à ce qu’elle qualifie de culture de l’omerta, et à assurer que les journalistes ne soient plus les victimes de la barbarie des ennemis de la vérité et de la démocratie.
« Trop souvent, les voix des journalistes assassinés se perdent dans le silence de l’indifférence. Pourtant, ces individus courageux ont payé le prix ultime pour leur engagement en faveur de la vérité et de la démocratie », a souligné Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke, présidente de l’ACOFEPE.
Considérant qu’il leur incombe de veiller à ce que chaque vie perdue dans l’exercice de leur métier soit honorée et que justice soit rendue, cette militante des droits des femmes et journaliste engagée appelle à la reconnaissance des 22 journalistes décédés, certains dans des circonstances horribles il y a plus de 20 ans, de façon à ce que leur héritage et leur sacrifice ne soient jamais dans l’oubli.
L’ACOFEPE invite également la communauté internationale à soutenir sa demande de reconnaissance des journalistes tués en République Démocratique du Congo en tant que Martyrs de la liberté de la presse.
La démocratie ne peut exister sans une presse libre. Tout comme l’eau est vitale pour l’homme, la presse est indispensable à la démocratie.
Gédéon ATIBU