Un énième recours en contestation de la validité de la candidature de Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle du 20 décembre 2023, a été déposé ce mardi 25 octobre à la Cour constitutionnelle par le candidat Noël Tshiani Muadimvita.
En effet, ce dernier ne lâche pas sa cible. Après avoir initié la proposition de loi sur la « congolité », qui semble battre de l’aile au sein du parlement congolais, candidat malheureux à la dernière élection présidentielle en RDC, Noël Tshiani, revient à la charge avec un dossier de nationalité contre Moïse Katumbi.
Selon le requérant, l’ex- gouverneur du Katanga ne devrait pas être retenu sur la liste définitive de la CENI puisque ayant acquis une nationalité étrangère sans renoncer à la nationalité congolaise qui reste une et exclusive selon la constitution.
« En effet, il est de notoriété publique que Moïse Katumbi Chapwe, dont le certificat de nationalité datant de 2015, a cessé de produire des effets en droit depuis 2018, au motif qu’il s’est prévalu d’une nationalité étrangère en 2017 et partant a renoncé à la nationalité congolaise qui est une et exclusive », lit-on dans cette correspondance.
Parmi les preuves mises à la disposition de la haute Cour de justice par Noël Tshiani : un article de Jeune Afrique publié en mars 2018 dans lequel la mairie d’une ville italienne affirmait que Moïse Katumbi portait la nationalité italienne depuis 2000.
Sur base de tous ces éléments, le président d’Ensemble pour la République ne remplit donc pas toutes les conditions d’éligibilité selon la loi fondamentale, estime Noël Tshiani, candidat à la prochaine présidentielle du 20 décembre, qui demande aux juges constitutionnels d’annuler la décision portant recevabilité de la candidature de Moïse Katumbi.
Par Gédéon ATIBU