Le conflit entre les FARDC et le M23, qui s’est intensifié en début d’année, a entraîné le déplacement de millions de personnes dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et de violentes attaques contre des civils et des infrastructures essentielles. Au cours du premier semestre 2025, 33 attaques contre des établissements de santé et des personnels de santé ont été enregistrées, soit une augmentation de 276 % par rapport aux six mois précédents.
La signature d’un accord de paix le 27 juin a suscité l’espoir d’une fin du conflit. Cependant, l’insécurité généralisée continue d’entraver l’accès humanitaire à certaines zones de l’est de la RDC qui ont un besoin urgent d’aide humanitaire.
Les établissements de santé du Nord-Kivu continuent de faire face à des pénuries de kits post-viol, notamment de prophylaxie post-exposition pour la prévention du VIH, en raison du pillage des établissements de santé, du retrait du financement américain et de l’augmentation des violences sexuelles liées au conflit.
En juin, cent onze mille neuf cent quatre-vingt-quatorze (111 994) personnes ont bénéficié de services de santé sexuelle et reproductive fournis par l’UNFPA et ses partenaires de mise en œuvre. 66 % d’entre elles ont bénéficié de soins médicaux et 33 % ont participé à des séances d’information et d’éducation. Par ailleurs, 15 067 personnes ont bénéficié d’activités de prévention, d’atténuation et de lutte contre la violence basée sur le genre.
À la mi-année, seulement 25 % des 42,3 millions de dollars US nécessaires à l’intervention humanitaire de l’UNFPA en RDC en 2025 avaient été réunis. Un financement supplémentaire est requis de toute urgence pour continuer à fournir des services de santé et de protection vitaux aux femmes, aux filles et aux jeunes.