La passion de l’aviation pour Tara Kanga commence du 01 juin 1970 jusqu’à nos jours. Une telle expérience dans ce domaine noble a fait que cette femme soit aujourd’hui considérée comme l’icône de l’aviation congolaise.
À l’époque où elle intégrait l’univers des hôtesses de l’air, Tara Kanga n’avait que 19 ans. Passionnée pour ce métier dès sa tendre jeunesse, cette dame de marque garnit son parcours de la discipline et de l’abnégation au travail après son cycle secondaire au lycée Sacré Coeur de la Gombe, à Kinshasa capitale de la République Démocratique du Congo.
Dès son intégration dans l’équipe d’hôtesses de l’air de Air Congo, Tara Kanga s’est perfectionnée autravers des formations qui lui ont permis d’avoir les compétences nécessaires pour faire un score de 80% au test. Son premier voyage sur Ibenge avec DC4 reste mémorial dans son parcours.
Depuis lors, Tara Kanga est l’hôtesse congolaise qui détient un Curriculum Vitæ long comme le bras vu son expérience professionnelle. Ayant travaillé avec Air Congo et Air Zaïre, cette dame qui a servi des compagnies aériennes va arriver jusqu’à la présidence de la République.
À part le fait d’être hôtesse de l’air, Tara Kanga est également une femme de foyer et mère de deux enfants qui se bat toujours pour bien tenir sa maison et assurer l’éducation de sa progéniture.
« Les gens pensent que les hôtesses de l’air sont des femmes légères et qu’elles sont là dans l’avion pour servir à boire et à manger. C’est faux ! C’est un métier qui nécessite beaucoup de sacrifice, discipline et d’abnégation. Avant tout les hôtesses sont là afin d’assurer la sécurité et le confort des passagers », Précise Tara Kanga.
Quant à elle, derrière une hôtesse de l’air il y’a des chefs de famille, des épouses, des mères et des ménagères.
» Les hôtesses de l’air méritent respect et considération. Elles ont une obligation envers leur travail et leur foyer », lâche t-elle.
Retraitée après 45 ans de dur labeur, l’icône de l’aviation congolaise est fière d’avoir embrassé cette profession qui lui a permis de faire le tour du monde. Elle continue à œuvrer dans l’aviation comme instructeur du personnel de cabine au sein du centre de formation CAA Training Center à Kinshasa.
Soulignons que la désormais formatrice de beaucoup de jeunes, garde avec joie cette pensée qu’elle répète aux apprenants de son bien-aimé métier : « L’aviation est une passion, c’est comme une drogue, on garde les séquelles ».
Henry Ngindu, Radio de la Femme