Trois mois après son investiture, le gouverneur de province de la Tshopo a rendu public son gouvernement le mardi 25 septembre. Deux femmes font leur entrée dans ce gouvernement sur les 10 ministres nommés.
Cette faible représentativité des femmes et l’apparition des septs députés provinciaux a suscité plusieurs réactions au sein des organisations féminines.
Malgré que dénonçant cette discrimination de l’Autorité provinciale, Nella Bauma du Réseau des femmes agronomes de la Tshopo a demandé aux femmes nommées de travailler en collaboration avec les femmes leaders et de la communauté de la Tshopo pour la réussite de leurs mandats.
«Faible représentativité des femmes oui , cependant nous leur demandons de faire mieux chaque jour pour s’en sortir tête haute. On apprend même quand vous êtes en fonction car vouloir c’est pouvoir.», a-t-elle lancé.
De son côté, Claudine Bella de la commission nationale de droit de l’homme dit attendre de ces femmes nommées un travail allant dans l’intérêt suprême de la province.
«Ces femmes doivent travailler pour l’intérêt de la province. Car la population attend un changement et la province a beaucoup de problèmes à régler. Nous n’avons pas encore atteint la parité c’est vrai mais on peut faire mieux avec l’effectif que nous avons.», a-t-elle indiqué.
Les deux femmes nommées sont Bijoux Koyi Taka, ministre de l’environnement, développement durable et Rurale, agriculture, pêche et Élevage, et Masudi Nono Binti, de la Santé publique, Affaires sociales, Actions humanitaires, Genre, famille et Enfants.
Blancharde Abossali Blanche