Le samedi 3 mai, a été célébrée la journée mondiale de la liberté de la presse. Une occasion de rendre hommage à tous les professionnels des médias pour leur dévouement et la qualité de leur travail.
À cette occasion, la rédaction de la radio de la femme s’est entretenu avec Maître Ghislain Kalwa Chulu, président du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga. Il met en lumière le fait que les journalistes ne bénéficient pas pleinement de cette liberté, qui est pourtant un élément fondamental de la démocratie.
« La liberté de la presse est un pilier de la démocratie. Le niveau » démocratie » se mesure à travers cette liberté de la presse. C’est une journée significative, mais il est clair que les journalistes, en République Démocratique du Congo et plus particulièrement dans notre province du Haut-Katanga, ne jouissent pas d’une liberté complète », affirme-t-il.
Il ajoute :
« Les journalistes ne peuvent pas partager librement leurs opinions, surtout en ce qui concerne le pouvoir. La situation actuelle rend cela difficile. Il est donc crucial d’entreprendre des efforts supplémentaires pour garantir la pérennité de cette liberté. C’est aux journalistes de fournir un effort considérable pour revendiquer davantage leur liberté, afin que nous puissions vivre une véritable démocratie. »
Rappelons que cette année, au niveau national cette journée est célébrée sous le thème « Le journaliste congolais face au défi de l’intelligence artificielle : information et désinformation en période de guerre d’agression rwandaise.»
Ruth Kutemba/ Lubumbashi