La deuxième édition du Sommet de la Femme – RDC & République du Congo, s’est tenue à Kinshasa, en République démocratique du Congo, le 15 et le 16 février, autour du thème : «Femmes, Égalité et Résilience: Renforcer la Lutte Contre les Violences Basées sur le Genre et Promouvoir l’Autonomisation Économique des Femmes en Afrique Central».
Organisé par l’ONG «MWASI YA MOTUYA», à l’Hôtel Pullman de Kinshasa, cet événement a vu plusieurs personnalités oeuvrant dans la promotion de l’égalité du genre intervenir en qualité des panélistes, dont Nathalie Kambala, Directrice générale de l’ONG Femmes Main dans la Main pour le développement intégral (FMMDI-ONG).
Elle a exploité un sujet axé sur les «Opportunités et défis liés à l’entrepreneuriat féminin, le plaidoyer pour la défense des droits des femmes et les solutions pour renforcer».
Nathalie Kambala a saisi cette occasion pour partager l’expérience acquise par Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI), dans l’autonomisation de plusieurs femmes dans des contextes de vulnérabilité extrême, où l’accès aux ressources économiques et à la justice reste un défi quotidien.
Elle a démontré que l’autonomisation économique des femmes représente non seulement un enjeu de développement, mais aussi de justice sociale et de transformation structurele, raison pour laquelle, la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) ne peut être complète tant que les femmes restent limitées dans leur accès aux opportunités économiques.
Nathalie Kambala a présenté l’avantage de l’entrepreneuriat féminin comme une stratégie de résilience contre les VBG, et à invité l’assistance à y accorder une importance capitale dans l’élaboration des politiques au sein de leurs organisations.
Par ailleurs, cette femme leader, a noté quelques défis de l’entrepreuneuriat féminin, parmis lesquels l’accès limité au financement des femmes ; l’éducation et compétences limitées; les normes socioculturelles et discriminations ainsi que climat économique instable et insécurité juridique.
Il faut rappeler que ce Sommet visait à engager un dialogue régional et inclusif sur les enjeux liés à l’égalité de genre, à l’autonomisation des femmes et à la prévention des VBG.