Le bureau de l’Assemblée nationale a été constitué le mercredi 23 mai après une élection où les candidats étaient désignés par l’Union Sacrée de la Nation, sauf pour le poste réservé à l’opposition.
Dominique Inamizi Munongo a remporté l’élection en battant Constant Mutamba avec 203 voix contre 187 lors de la séance plénière de ce jour-là.
Le mode de sélection des membres du bureau final a suscité des réactions diverses au sein de la majorité parlementaire. Selon Steve Mbikayi, président du Parti Travailliste (PT), seuls Vital Kamerhe, élu président, et Dominique Inamizi, élue rapporteure adjointe du bureau définitif de l’Assemblée nationale, ont réellement pris part à une compétition électorale significative.
« Vital Kamerhe, qui était passé par les primaires, et Dominique Munongo, qui vient de battre démocratiquement Constant Mutamba, jouissent de plus de légitimité au bureau de l’Assemblée Nationale », a déclaré Steve Mbikayi.
Le député national regrette que l’Assemblée nationale semble perdre son essence de temple de la démocratie en raison des agissements des néo-mobutistes à la tête de l’Union Sacrée.
Steve Mbikayi critique le mode de sélection qui propulse des candidats uniques à des postes où la compétition aurait dû être engagée.
Il souligne que si les autres membres du bureau ont été nommés sans concurrence, Dominique Munongo est la seule à avoir été élue démocratiquement en tant que rapporteure adjointe du bureau de l’Assemblée nationale après une compétition pleine de suspense. Selon lui, cette approche aurait dû être suivie pour tous les autres postes.
Gédéon ATIBU