Un plaidoyer a été mené le vendredi 31 par l’association des femmes de la presse écrite pour la reconnaissance des journalistes assassinés comme martyrs de la liberté, ainsi que pour l’érection d’un monument en leur mémoire.
Cette action s’est déroulée lors de la cérémonie de clôture du mois consacré à la liberté de la presse, devant le palais du peuple à Kinshasa, dans la commune de Lingwala.
La présidente de l’association des femmes de la presse écrite, Grace Ngyke, a exprimé la nécessité de reconnaître nationalement les 22 journalistes assassinés, dont ses parents, et a souligné l’impunité persistante de ces crimes. Elle a appelé à ce que le président de la république reconnaisse les efforts de ces journalistes pour promouvoir la démocratie dans le pays.
Ce rassemblement des professionnels des médias soutient donc le plaidoyer pour la reconnaissance des 22 journalistes assassinés en RDC en tant que martyrs de la liberté de la presse. Ils souhaitent également sensibiliser à la fin de l’impunité des crimes contre les journalistes, en référence à la journée mondiale pour la fin de l’impunité de ces actes décrétée par l’Assemblée générale des Nations Unies en novembre 2013.
André Ipakala, éditeur de la référence Plus, a souligné que la démocratie repose sur la libre expression, et a appelé à reconnaître ces 22 journalistes comme des martyrs de la liberté.
Une lettre ouverte a été adressée au chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, demandant son implication pour élever ces journalistes assassinés au rang des martyrs de la liberté de la presse, ériger un monument commémoratif à Kinshasa et veiller à la réparation judiciaire en faveur des familles des journalistes assassinés.
Niclette Mbuyu