La communauté internationale commémore le 05 juin de chaque année, la journée mondiale de l’environnement. En République démocratique du Congo, cette journée a été célébrée d’une manière ou d’une autre par plusieurs organisations publiques et privées.
A l’Université de Kinshasa (UNIKIN), la faculté des sciences agronomiques, a organisé une conférence sur les questions de risque d’utilisation des pesticides chimiques dans la pratique de l’horticulture.
Ont pris part à ce cadre d’échange et de réflexion, les femmes maraîchères de différents sites péri-urbains et les étudiants de cette faculté des sciences agronomiques.
Au cours de cette conférence, les femmes maraîchères et étudiants ont été sensibilisés sur ces matières en vue de la mise en place un club qui aura pour mission d’assurer la protection de l’environnement, comme l’a indiqué Patrick Lusaka, coordonnateur du programme santé et environnement.
«Notre objectif est d’outiller les maraîchères et les étudiants de Kinshasa sur les questions de risque d’utilisation des pesticides chimiques dans la pratique de l’horticulture en RDC en vue de les aider à mettre en place un club pour protéger l’environnement», a-t-il déclaré.
Les trois principales familles des pesticides sont les fongicides, destinés à éliminer les champignons, les insecticides, pour tuer les insectes, et les herbicides, pour lutter contre les mauvaises herbes.
D’après les scientifiques, l’utilisation des pesticides engendre une dégradation de la biodiversité : à court terme : intoxication directe ou indirecte des organismes, une réduction de l’offre de nourriture.
Ivan H.