Des « fausses informations, des allégations, des accusations gratuites » sont proférées à l’encontre de l’ex-ministre des Finances sortant Nicolas Kazadi, d’après le journaliste d’investigation Mill’s Tshibangu.
Ces propos, il les tient au cours d’une conférence de presse en compagnie des communicateurs de l’UDPS.
Invité par les membres de l’UDPS pour clarifier la situation liée à l’affaire ayant conduit au départ de Nicolas KAZADI du gouvernement, Mill’s Tshibangu affirme que « Aujourd’hui, c’est l’Inspection générale des finances qui est en train de discréditer le pouvoir de Félix TSHISEKEDI. L’IGF raconte des absurdités; les faits sur le terrain contredisent les informations des journalistes sous- traitants de l’IGF.«
Avant d’ajouter :
« Plusieurs organismes internationaux reconnaissent les qualités et le travail abattu par Nicolas Kazadi. L’IGF devra prouver les allégations contre Nicolas Kazadi , qu’elle accuse de surfacturation et de détournement. »
Il n’était pas le seul à prendre la parole devant un parterre de journalistes. A ses côtés, Dominique Kande, l’un des communicateurs du parti au pouvoir, n’a pas caché son indignation et regrette le départ du désormais ex-Ministre des finances.
Mill’s TSHIBANGU reconnaît les prouesses réalisées par l’État congolais dans les finances publiques et se pose la question de savoir « comment l’IGF reconnaît les travaux des lampadaires accomplis déjà à 70 % et ceux des forages qui avancent à grands pas, et que cette même IGF accuse encore Nicolas Kazadi de détournement? »
Il va plus loin pour déclarer ceci : « La peur a changé de camp, l’IGF sera poursuivie pour dénonciation calomnieuse. »
Il s’agit d’une affaire de surfacturation concernant les lampadaires destinés à la ville de Kinshasa, ainsi que des forages qui impliquent le gouverneur sortant Gentiny Ngobila et l’ancien ministre des Finances Nicolas Kazadi.
La question se pose alors : pourquoi pointer du doigt l’ancien ministre des Finances sachant que c’est l’Inspection Générale des Finances (IGF) qui doit approuver les dépenses avant qu’elles ne soient engagées ? Est-ce l’IGF a donné son approbation avant que la surfacturation ne soit révélé ? C’est ce que se demande Mill’s Tshibangu.
La Rédaction