La Journée internationale des femmes rurales est célébrée ce mardi 15 octobre, afin de mettre en lumière le rôle et la situation des femmes des zones rurales, tout en les célébrant.
Cette journée est une occasion offerte pour célébrer et reconnaître le rôle essentiel des femmes rurales dans l’agriculture et la sécurité alimentaire.
A cette occasion, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a organisé un cadre d’échanges avec les femmes maraichères de kinshasa, à N’djili CECOMAF.
Celui-ci s’est tenu sous le thème «valoriser les actrices essentielles du développement agricole», et animé par la commissaire nationale Gisèle Kapinga Ntumba, chargée de la sous-commission permanente des droits de la femme et de l’enfant.
À cette occasion, elle a mobilisé les femmes maraichères à rester dynamique dans et multiplier les efforts dans leurs activités afin d’accroître leurs productions.
Les femmes rurales ont moins accès à toute une série de ressources, depuis les droits fonciers et le crédit jusqu’à l’éducation et la technologie.
Si les femmes avaient le même accès aux ressources productives que les hommes, les rendements agricoles pourraient augmenter de 20 % à 30 %, ce qui permettrait de nourrir 100 à 150 millions de personnes supplémentaires.
Chaque année, les ménages dirigés par des femmes voient leurs revenus baisser de 8 % en raison du stress thermique et de 3 % en raison des inondations par rapport à ceux des ménages dirigés par des hommes.