Drôle de scène devant la population kinoise à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa, où les agents de la Garde républicaine tabassent copieusement une dame sans arme avec des coups sévères, puis tirent un coup de feu qui heureusement ne l’a pas atteinte. Il s’agit des éléments de la garde républicaine armé face à une civile non armée.
Les faits se sont déroulés vendredi 18 octobre 2024 à l’aéroport international de N’djili. Selon les témoins et les images filmées sur le lieu, une dame était venue récupérer un colis en provenance de l’intérieur du pays. Connaissant les tracasseries de l’aéroport, elle a préféré parquer son véhicule en dehors de l’enclos, ainsi donc dans un coin sur le boulevard.
De retour, fort est-elle surprise de constater qu’un élément de la GR l’approche pour lui exiger 5000 FC de parking. Elle s’y oppose argumentant qu’elle n’avait pas fait entrer son véhicule et que donc elle n’avait pas à payer. Incompréhension totale, s’en suit un échange brutale, l’élément de la Garde républicaine va la brutaliser jusqu’à la rouer de coups comme visible sur la video, et elle se défend toute seule sous l’oeil impassible des passants.
Trop agité, l’élément de la garde républicaine a tiré un coup de feu Heureusement le tire n’a pas atteint la Dame qui se débattait sous l’oeil impuissant des passant, personnes n’osaient s’en approcher pour la defendre pendant un long moment avant une intervention.
Il a finalement été interpellé après une intervention musclée de ces autres collègues. La Dame a été admise aux soins dans un hospital de la place mais était sérieusement dans un état alarment.
C’est à se demander à quand l’ordre institué dans l’enclos de l’aéroport ! Tout le monde se permet de tirer un dividende des paisibles passagers et autres personnes non personnelles du site.
Un désordre total qui règne à l’aéroport. Un véritable problème de job-description, on ne sait pas qui est qui et qui fait quoi ! Quand un élément de la Garde républicaine se prévaut de réclamer l’argent de parking, il y a un sérieux problème.
Les autorités du pays, en commençant par le Président de la république champion de la masculinité positive, la première ministre, des ministres et députés tous ensemble avec les organisations des luttes contre la violance faite aux femmes réagissent pour que ces éléments de la garde républicaine soient sanctionnés et que la femme victime soit en retour dédommagée et réparée.
Josué BISWESE