La Dynamique des femmes juristes (DFJ), a lancé lundi 11 novembre, à Uvira dans le Sud-Kivu, la formation des femmes membres des organisations communautaires féminines , sur l’innovation du code de la famille dont la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), la promotion du genre et l’autonomisation de la femme et la jeune fille.
Organisée pour deux jours, elle est financée par le ministère Européen des affaires étrangères et exécuté en consortium par l’Organisation internationale Cordaid et la Dynamique des femmes juristes (DFJ).
D’après les organisateurs, cette session de formation vise à renforcer les capacités des membres des structures communautaires des femmes et des jeunes de 6 réseaux mis en place dans les domaines identifiés lors des évaluations d’élaboration des cartes de résolution des problèmes pour contribuer à la paix durable.
Marie Alliance Ntakobajira, chef de projet au sein de la Dynamique des femmes juristes, indique que cette formation s’inscrit dans le cadre du projet Justice et paix durable pour les femmes et jeunes filles de la province du Sud-Kivu particulièrement ceux de la ville et territoire d’Uvira et territoire de Kalehe.
« Ce projet s’aligne dans le cadre de la protection des droits des femmes et jeunes filles à la justice, le développement des actions communautaires ainsi que des activités de rapprochement entre les autorités locales et les communautés de la ville et territoire d’Uvira et celui de Kalehe, identifiés comme des zones prioritaires de stabilisation à travers la mise en œuvre des plans locaux de sécurité» , a dit Marie Alliance Ntakobajira.
A l’en croire, pour Uvira et Kalehe, 3 cartes de résolution de problèmes ont été élaborées par 6 réseaux mis en place notamment les réseaux Uwata de la ville d’Uvira, Bimatua de la chefferie de Bavira, Uwaku de Luberizi, Itara/Luvungi pour ne citer que cela.
« Actuellement une femme sans indépendance financière est une source de vice dans la société. Tout projet qui va dans le cadre d’aider la femme dans son développement dans la société a toujours eu faveur chez moi puisque je dis toujours que éduquer une femme c’est éduquer la nation», a déclaré le maire de la ville d’Uvira, Kiza Muhato qui a lancé cette activité.
Avec l’ACP