Dans la ville de Kisangani, province de la Tshopo, les femmes et filles se sont invitées dans l’entrepreneuriat afin d’assurer leur autonomie et indépendance sociale.
C’est le cas de Hélène Ngalima, une trentaine révolue et détentrice d’une terrasse «La Corneille », située sur l’avenue Musibasimba communément appelée «Couloir des morts» dans la commune Makiso.
Dans ce cadre très bien organisé et propre, elle met ses clients dans des conditions très optimales à travers les produits consommables (boissons) mis à leur disposition.
Graduée en soins généraux, Hélène Ngalima a plus de cinq d’expériences dans son travail qu’elle exerce avec abnégation.
«J’ai la passion d’infirmière. Malgré mon diplôme de graduat à l’Institut supérieur des techniques médicales (ISTM) Kisangani, j ai préféré m’investir dans ce domaine, car le travail d’infirmier est difficile mais sans rémunération sauf les cas isolés.», motive-t-elle.
Abordant le sujet des avantages et des risques de ce métier, Hélène Ngalima a souligné que ça dépend de la clientèle.
«Nous ne gagnons pas grand chose. Mais ça nous permet de survivre. L’intérêt est de deux bouteilles par caisse plus le bonus si vous vendez suffisamment.», fait-elle savoir.
Toutefois, cette jeune entrepreneure rencontre plusieurs difficultés dans l’exercice de ce métier, la consommation sans payer par certains clients; la casse des bouteilles suite à la bagarre entre clients ainsi que le manque de l’électricité.
Hélène Ngalima invite les femmes à entreprendre sans honte ni crainte dans les domaines dans lesquels elles se sentent capables pour éviter la dépendance, l’un des facteurs exposant la femme aux violences.
Blancharde Abossali Blanche / Kisangani