La faible utilisation des services de planification familiale parmi les adolescentes et les jeunes femmes sexuellement actives constitue problème de santé publique dans le territoire de Mweka, au Kasaï.
L’alerte a été faite par un enseignant d’université à travers sa recherche scientifique de master complémentaire en sciences de la santé défendu à l’Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM/KIN).
Selon cette étude, plusieurs obstacles entravent les adolescentes et jeunes femmes à accéder facilement aux services de planification familiale.
Il s’agit notamment du soutien limité du conjoint, la stigmatisation de la communauté, les connaissances insuffisantes et la peur des effets secondaires.
Pour améliorer l’utilisation des services de planification familiale, l’étude préconise l’amélioration de l’éducation communautaire afin de réduire la stigmatisation et encourager l’engagement des partenaires masculins par le biais de programmes de sensibilisation ciblés.
« Nous voulons que les adolescentes accèdent à des services de planification familiale pour recevoir les informations sur l’utilisation des méthodes contraceptives de telle sorte qu’elles puissent mener une vie sexuelle responsable, la sexualité sans danger. Parlant du danger, je fais allusion aux grossesses non désirées, aux mariages précoces», a dit le CT Woto Luatala.
Il a profité de cette occasion pour inviter la communauté à ne pas diaboliser ni empêcher les adolescentes et jeunes femmes à accéder aux services de planification familiale qui permettront à réduire le problème de la pauvreté ainsi de la mortalité maternelle et infantile.
Rédigé par Moïse Adonis Mbuyi depuis Tshikapa.