L’humanité célèbre la journée mondiale contre le cancer ce 4 février 2025. Cette journée met en lumière les défis auxquels sont confrontées les femmes en matière de santé.
À l’occasion, une conférence a été organisée par le Centre national de lutte contre le cancer de la République démocratique du Congo (RDC) à l’Université protestante au congo (UPC), à Kinshasa, où les étudiants ont été sensibilisés aux facteurs de risque du cancer.
Intervenante à cette conférence, une oncologue Dr Guylaine Mopoh, a souligné l’importance cruciale du dépistage précoce des cancers du sein et du col de l’utérus.
«Malheureusement, nos mamans, nos sœurs, nos filles arrivent à l’hôpital avec un cancer au stade très avancé. Parfois, le seul traitement qu’on peut leur proposer sont les soins palliatifs, alors que cela peut être évité en adoptant les bons réflexes et en se faisant dépister», a déclaré la Dr Mopoh.
Au regard du taux de prévalence elevé de ce cancer en RDC, elle a appelé à une mobilisation collective pour faire de sa prévention une priorité nationale, car dit-elle chaque femme mérite d’avoir accès à des soins de santé adéquats et à des dépistages précoces.
Pour contrer cette tendance alarmante, il est impératif de renforcer les campagnes de sensibilisation et d’éducation sur la santé reproductive. Les autorités sanitaires doivent également veiller à améliorer l’accès aux services de dépistage dans les zones rurales et urbaines.
Ariel Maleka Armal