Les journalistes de la province du Kasaï ne sont par restés indifférents face à la situation sécuritaire qui prévaut actuellement à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Ils se sont prononcés ce samedi 8 février 2025, à Tshikapa, au cours de la journée déontologique sous le thème «l’éthique et déontologie du journaliste dans le contexte d’un pays en état d’agression».
Dans une déclaration lue par son président, Maclaurin Tshimanga Mbuyi, l’Union nationale de la Presse du Congo (UNPC/KASAÏ) a condamné cette agression rwandaise et désapprouvé le silence de la communauté internationale.
«Choqués par la recrudescence de la violence dans la partie orientale de notre pays où les militaires rwandais et leurs alliés tuent, pillent et violent les femmes et les jeunes filles sans scrupule et ce, sous l’œil impuissant de la communauté internationale et le silence complice de plus d’une puissance mondiale, conscients du rôle qui est le nôtre et des obligations qui sont les nôtres entant que citoyen congolais, condamnons avec ma dernière énergie l’agression de notre pays par le régime rwandais et ses supplétifs du M23 ainsi que l’inaction jusqu’à ces jours de la communauté internationale qui ne se contente que de la condamnation verbale contrairement à ses réflexes lorsqu’il s’agit d’autres pays,», a déclaré le numéro 1 de l’UNPC au Kasaï.
Par ailleurs, cette structure des journalistes a apporté son soutien aux éléments des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ainsi que tous les patriotes engagés dans la protection de l’intégrité territoriale de la RDC. Elle a également exprimé sa compassion à tous les compatriotes de l’Est et tous les journalistes évoluant dans les zones touchées par l’agression rwandaise.
Dans la foulée, les journalistes du Kasaï ont pris l’engagement de travailler dans le respect de la déontologie du journaliste particulièrement dans son article 13 qui impose à tout journaliste de faire preuve de retenue dans la présentation des faits de nature à mettre en danger ou de nuire aux intérêts vitaux de la société.
Rédigé par Moïse Adonis Mbuyi depuis Tshikapa