Les femmes enseignantes œuvrant dans la ville d’Uvira au Sud-Kivu, ont clôturé la semaine dernière les activités du mois de mars dédié aux droits des femmes.
« Nous venons de clôturer les activités du mois dédié aux combats de la femme. Suite au problème qu’on a connu à Uvira suite à la guerre, on n’a pas pu célébrer la journée du 8 mars comme il se doit. Vaux mieux tard que jamais, on a voulu à ce que la clôture de ce mois soit faite aujourd’hui », a déclaré la coordonnatrice de la ligue des femmes enseignantes pour le développement intégral (LIFEDI), Ponga Nyongolo, Directrice de l’école primaire Lukula.
D’après elle, cette célébration a permis à la femme enseignante de prouver à la face du monde son existence et sa capacité, soulignant que la femme enseignante n’a pas toujours la tâche de dispenser les cours.
Elle est le pilier de la société et doit savoir comment se prendre en charge et devenir autonome dans tous les cadres.
« Avec cette activité, la femme enseignante est arrivée à comprendre et accepter qu’elle peut faire autres choses comme l’entrepreneuriat par exemple et peut faire certaines activités génératrices des revenus », a-t-elle conclu.
Célébrée sous le thème « pour toutes les femmes et filles, égalité et autonomisation; les femmes enseignantes d’Uvira désormais au centre de toutes les ambitions », cette activité a connu la participation du Ministre provincial en charge de la justice, droits humains, genre, familles et enfants au Sud-Kivu, Faustin Mayani.
ACP