Dans le cadre des activités de son projet sur « les mécanismes de prévention et la réponse de qualité des cas des violences sexuelles et celles basées sur le genre », l’ONG Femme Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI), a entamé ce mercredi 19 août 2022 à Mbuji-mayi, un atelier de formation des autorités traditionnelles et leaders communautaires de la province du Kasaï Oriental en République Démocratique du Congo.
Cet atelier est tenu pour permettre une bonne préparation de la réponse et la prévention des risques aux violences sexuelles et celles basées sur le genere, l’exploitation et abus sexuels ainsi que la prise en compte des besoins en conformité avec les us et coutumes.
D’après Nathalie Kambala, Directrice Pays de cette organisation (FMMDI), ces assises de trois jours consistent à former les leaders communautaires et les chefs coutimiers sur la lutte contre leur engagement dans la réduction des risques des Violences basées sur le Genre (VBG) et Exploitations et Abus Sexuels (EAS).
« L’occasion nous a été offerte aujourd’hui de passer les messages forts d’engagement de chacun d’entre nous en faveur de la réduction des risques des violences basées sur le genre et aussi les conséquences chez la victime. Comme vous le savez, il y a des femmes et des hommes qui travaillent ensemble dans la territoriale, des administrateurs des territoires, Cheffes des secteurs où il y a 2 femmes, il y a 5 chefs coutumiers qui viennent de chaque territoire, il y a des hommes de Dieu, les divisions du genre et affaires coutumières et les acteurs de la société civile. Nous avons insisté sur les risques des violences sexuelles et basées sur le genre et tout autre comportement de nature à briser les foyers des gens. Ce vendredi, ils vont réfléchir eux-mêmes pour nous proposer les pistes des solutions en réponse humanitaire surtout en faveur des femmes et filles victimes des atrocités de Kamuina Nsapu», a-t-elle expliqué.
Il a été aussi question pour le staff de FMMDI de partager avec ses hôtes des notions sur l’acte d’engagement pour leur permettre d’avoir une idée sur cet instrument déjà adopté au Kasaï Central.
Les chefs coutumiers ont salué cette initiative et promis de suivre scrupuleusement les orientations du staff de cette organisation.
À en croire Nathalie Kambala, les participants se sont fait ambassadeurs de la lutte contre les VBG dans cette partie de la République Démocratique du Congo.
Les prochaines étapes sont les travaux en carrefour ce jeudi 20 octobre et le plaidoyer à mener auprès des autorités afin d’obtenir leur feu vert sur l’acte d’engagement ce vendredi.
Signalons que c’est le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (UNHCR) qui finance ce projet qu’execute FMMDI.
Cette formation intervient, rappelle-t-on, après les consultations et prises entamées à Mbujimayi et ses environs par le staff de FMMDI.
Jean Claude Shamois/Radio de la Femme