Du surplace, notent plusieurs observateurs qui font savoir que l’activisme des groupes armés dans l’Est est permanent.
Rien à évoluer depuis l’instauration de l’état de siège dans les provinces du Nord- Kivu et de l’Ituri, constate-t-on.
Pas plus tard que le dimanche 11 juin, plus de 40 personnes déplacées de guerre ont été massacrées par des miliciens locaux du groupe Coopérative pour le développement du Congo (CODECO).
A cette occasion, Martin Fayulu accuse le gouvernement d’avoir totalement failli à restaurer l’autorité de l’Etat dans des zones où la loi de la jungle règne.
« Encore 46 déplacés tués à Lala dans le territoire de Mahagi (Ituri) par les CODECO, malgré l’état de siège. Les usurpateurs du pouvoir du peuple sont donc incapables de sécuriser la population », a-t-il écrit sur son compte Twitter ce mercredi 14 juin.
Le leader de l’ECIDÉ estime que l’état de siège instauré dans les deux provinces de l’Est du pays, à savoir Nord-Kivu et Ituri, ne sert plus à quelque chose.
« Levez cet état de siège robotique », a-t-il déclaré, avant de présenter ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées.
Pour rappel, la République démocratique du Congo, l’un des pays les plus pauvres du monde et enclavé est aux prises avec une centaine de groupes armés dans sa partie orientale malgré l’état de siège déclaré depuis mai 2021.
Dans cette province, des milliers de civils, de policiers et de soldats sont morts et des millions ont fui leur foyer.
Par Gédéon ATIBU