Les acteurs politiques sont préoccupés par les indications d’un usage disproportionné de la force par les forces de sécurité en réponse aux manifestations, ce mercredi 30 août à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
Une quarantaine de morts, 158 personnes arrêtées et plusieurs blessés sont signalés lors de ces accrochages entre les forces de l’ordre et un groupe d’adeptes Wazalendo.
Pour le président d’Ensemble pour la République, ces attaques contre ces manifestants non armés ne pouvaient s’expliquer pour rien au monde dans un État de droit.
« Cette tuerie est un crime contre l’humanité. Les images qui circulent sont insupportables car le droit à la vie est sacré », dénonce Moïse Katumbi sur Twitter.
De son côté, Martin Fayulu dit toute sa colère par rapport à ce carnage des populations gomatriciennes. Le Gouverneur militaire Constant Ndima est pointé du doigt comme le commanditaire de cette tuerie.
« Les dépouilles des victimes ont été traitées avec le plus grand déni d’humanité. Personne n’a le droit d’ôter la vie à un concitoyen manifestant qu’importe ses croyances et son combat« , a-t-il déclaré.
A cet effet, ces personnalités exigent une enquête pour établir les responsabilités dans ce massacre et traduire les auteurs ainsi que les commentaires en justice pour qu’ils répondent de leurs actes.
Par Gédéon ATIBU