Près de 5 ans la présidentielle de décembre 2018, Martin Fayulu et ses partisans n’ont jamais été convaincus de la victoire de Félix Tshisekedi. Eux sont persuadés que le chef de l’Etat dirige sur base d’un compromis trouvé avec Kabila et la CENI de Corneille Nanga.
Le mardi 19 septembre dernier, face à la presse à New-York (USA) où il doit prend part à la 78e Assemblée générale de l’ONU, le président congolais s’est de nouveau lavé les mains. Félix Tshisekedi nie toute implication dans une compromission qui lui aurait permis d’accéder aux rênes du pays.
Pour étayer son argumentaire, le successeur de Kabila affirme avoir eu des émissaires de son prédécesseur au lendemain de la proclamation des résultats. Cependant, dit-il, sans tergiverser, il avait dit tout son désaccord au sujet d’un quelconque compromis.
Félix Tshisekedi demande à quiconque détient les prévues sur une quelconque fraude électorale en 2018 de les brandir.
« Il n’y a jamais eu d’arrangement entre le vainqueur de ces élections qui est devant vous et son prédécesseur. Rien d’arrangement frauduleux à ce sujet. J’en veux pour preuve, 2 personnalités encore vivantes aujourd’hui Raymond Tshibanda et Néhémie Mwilanya qui m’avaient contacté déjà après les résultats des élections et d’entrée de jeux, lorsque nous nous sommes vus, j’ai dit à Raymond, cher grand frère, si vous m’avez appelé ici pour trouver un arrangement afin que je devienne le premier ministre de votre candidat Shadari, c’est niet. Parce que moi, j’ai gagné les élections, j’ai les résultats et je n’entrerai pas dans ce scénario« , affirme-t-il.
Alors qu’une partie de l’opposition attendait que Martin Fayulu soit proclamé vainqueur de la présidentielle, la CENI proclamera Félix Tshisekedi. Mais, ceci n’avait pas été à la base des manifestations populaires, tant le pays s’attendait à voir principalement le régime Kabila partir.
Par la Radio de la femme