La course à la présidentielle du 20 décembre est d’ores et déjà engagée.
Jeune et ambitieux, le candidat malheureux à la présidentielle de 2018, Seth Kikuni, plaide pour la fédération des forces afin de contrer le président sortant, qui « a montré ses limites », selon le député national Delly Sesanga en course aussi pour la très attendue présidentielle de décembre prochain.
Face au candidat du pouvoir, l’opposition doit présenter un candidat commun si elle veut mettre toutes les chances de réussite de son côté, c’est ce que suggère Seth Kikuni après le dépôt de son dossier ce dimanche à la CENI. Ainsi, a-t-il vivement sollicité le soutien de ses pairs de l’opposition afin que le choix soit opéré sur sa personne, car disposant de tous les atouts pour mener la RDC à bon port.
Seth Kikuni a une autre vision de développement économique de la République démocratique du Congo. Dès qu’il est confirmé président par la Cour Constitutionnelle, Seth Kikuni tendra la perche à tout le monde, notamment Matata Ponyo pour sa rigueur, Martin Fayulu pour son intransigeance, Moïse Katumbi pour ses qualités managériales, Franck Diongo pour sa bravoure, Denis Mukwege pour son savoir-faire, Delly Sesanga pour sa lucidité et Marie-José Ifoku pour son courage.
En 2018, l’un des projets phares de cet entrepreneur de 42 ans formé en Turquie portait sur la vente de la RTNC, la télé des services publics, qu’il accuse sans cesse d’être au service du pouvoir politique.
Cette fois, c’est un autre Seth, différent de celui du dernier scrutin qui sollicite les suffrages du souverain primaire. Réputé virulent envers le régime, il compte notamment sur la notoriété acquise ces 5 dernières années, son jeune parti, ses connexions avec Ankara mais surtout son vaste réseau tissé avec le monde congolais des affaires.
Par Gédéon ATIBU