C’est une phrase lâchée par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres à l’ouverture de la 78e Assemblée générale.
De façon implicite, le Secrétaire général de l’ONU a évoqué les débats sur la laïcité, notamment en France, avec l’interdiction de l’Abaya pour les filles dans les écoles. Le diplomate relève que dans certains pays les filles sont sanctionnées pour avoir porté trop d’habits alors que dans d’autres pays, parce qu’elles n’en portent pas assez.
« Les femmes attendent toujours l’égalité des chances et des salaires ; l’égalité devant la loi ; la pleine valorisation de leur travail et la prise en compte de leurs opinions. À travers le monde, les droits des femmes – y compris les droits sexuels et reproductifs – sont réduits voire supprimés ; leurs libertés, restreintes. Dans certains pays, les femmes et les filles sont punies parce qu’elles portent trop de vêtements ; dans d’autres, parce qu’elles n’en portent pas assez », a déclaré Antonio Guterres.
Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies s’est d’ailleurs félicité que les temps changent « grâce aux générations de militantes des droits de femmes ».
« J’ai pris mes fonctions en m’engageant à garantir la parité hommes-femmes au sein des Nations unies. Nous y sommes parvenus aux échelons supérieurs et sommes en bonne voie pour le faire à travers l’ensemble du système des Nations unies. Car l’égalité des genres n’est pas un problème. L’égalité des genres est la solution », a indiqué Antonio Guterres.
Par Gédéon ATIBU