La Cheffe du Gouvernement a eu des entretiens avec le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le Haut-Commissaire aux réfugiés, Filippo Grandi, le Représentant spécial de l’Union européenne en matière des droits humains, Olof Skoog ainsi que le Conseiller fédéral suisse aux Affaires étrangères, Ignazio Cassis.
Dans son plaidoyer, la Cheffe du Gouvernement a sollicité l’accompagnement de ces partenaires pour la mise en place rapide d’un couloir humanitaire. L’objectif étant d’une part de sauver des milliers de personnes encore piégées dans les territoires occupés, et d’autre part de faciliter le travail des humanitaires dans ces zones de conflit en vue d’assister les blessés et les déplacés.
Alors que le besoin de ce corridor humanitaire s’impose afin d’apporter de l’aide aux populations civiles et permettre aux travailleurs humanitaires de traverser les zones occupées en toute sécurité, la Cheffe du Gouvernement regrette que, dans leur stratégie, les forces rwandaises et leurs supplétifs du M23/AFC aient choisi de bloquer l’assistance humanitaire.
Cette situation rend quasi impossible l’évacuation des blessés, des malades ou encore des morts. En conséquence, il y a risque d’un regain d’épidémies telles que le choléra et le Mpox dans ces zones, selon les spécialistes en santé publique. D’où l’intérêt à agir vite.