Secrétaire exécutive au sein de la Dynamique des femmes candidates dans la Commission des relations publiques, Josiane Kalunda a salué les avancées significatives enregistrées en RDC dans la participation des femmes aux postes publiques.
Elle a fait cette déclaration ce vendredi 27 septembre 2024, au cours de la Conférence-atelier sur «La démocratie post-bipolarité en Afrique. De nouvelles perspectives démocratiques au développement du continent», organisée par l’école de hautes études politiques et juridiques (EHEPJ) à Kinshasa.
Au cours de cette journée de réflexion, Josiane Kalunda a abordé le thème « Genre et démocratie post-bipolarité», à travers lequel elle a démontré quelques améliorations enregistrées dans l’accès de la femme aux postes décisionnels, dont le taux est évalué à 31% ce jour.
«Nous étions là pour parler de la démocratie et du genre pour pouvoir marteler sur la participation effective des femmes dans la gestion de la chose publique et sur l’accroissement justement de sa participation.», a-t-elle indiqué.
Et d’ajouter
«Dire que la femme est marginalisée, je dis non, parce qu’aujourd’hui dans le gouvernement Suminwa, nous retrouvons quand-même 31% des femmes et qu’il y a eu la nomination de la première Ministre, qui est une nomination historique consacrée à ce poste là pour la première fois».
À cette occasion, elle a invité les uns et les autres à impliquer les femmes dans le processus démocratique et de paix en République démocratique du Congo.
«Aujourd’hui, on ne peut pas parler de la démocratie sans parler de la femme, on ne peut pas parler de paix sans impliquer la femme, dans le processus de paix. La femme a justement un rôle majeur à jouer dans ce pays, il faudrait lui accorder sa chance en la boostant ou en la propulsant plus haut.», a-t-elle renchéri.
Josiane Kalunda n’a pas manqué de sensibiliser également les femmes à s’impliquer davantage, chacune dans son domaine respectif afin de participer activement à la gestion de la chose publique.
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