Marie-Madeleine Kalala entre au comité des sages de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Elle vient à peine d’y être nommée. Pas seulement, car l’ex-ministre congolaise des droits humains a aussi été désignée cheffe de la mission d’observation du scrutin référendaire en Centrafrique.
Ces nominations sont les résultats des efforts fournis par Antipas Mbusa Nyamwisi, ministre congolais d’Etat à l’Intégration régionale, qui tient à promouvoir les Congolais, particulièrement les femmes qu’il propulse au sein des organisations régionales et sous-régionales.
Flattée par le lobbying du ministre, Marie-Madeleine Kalala s’est personnellement rendue auprès d’Antipas Mbusa Nyamwisi pour lui dire ses remerciements. Elle a par ailleurs salué les efforts du chef de l’Etat qui travaille d’arrache-pied pour promouvoir le leadership féminin, ce qui lui a d’ailleurs valu d’être désigné champion de la masculinité positive par ses pairs de l’Union africaine en raison de ses efforts inlassables pour la promotion des droits des femmes.
« J’ai été nommée membre du comité des sages de la CEEAC depuis juin 2023. Alors, ce n’était qu’un devoir pour moi de venir voir le ministre pour le remercier puisque c’est une candidature partie de Kinshasa. Je suis venue lui dire merci pour tout l’appui qu’il a porté à cette candidature et transmettre mes remerciements au gouvernement de booster les femmes dans notre pays en terme de leadership féminin« , a-t-il dit à la presse.
Marie-Madeleine Kalala a dit être fière de représenter son pays et a promis de faire un travail de qualité en l’honneur de la femme en Afrique.
Marie-Madeleine Kalala est une militante des droits de la femme congolaise. Elle a été ministre des droits humains de la RDC de 2023 à 2007. En 2010, elle a été élue membre du panel des sages de l’Union africaine.
Par Charles Mapinduzi