Les habitants de la capitale de la République démocratique du Congo vivent sous la menace permanente des enlèvements et kidnappings sous le regard impuissant des autorités politico- militaires.
Hormis la cherté de la vie et les kuluna, dont le taux est relativement en baisse ces derniers mois, Kinshasa plonge de plain-pied dans une insécurité croissante avec l’apparition du phénomène de trafic d’organes du corps humain.
Scrutant sur cette actualité, l’Engagement Citoyen pour le Changement (ECCHA-RDC) a désapprouvé cette pratique, qui relègue l’homme au sens d’une marchandise ou d’un animal qu’on peut conduire allègrement à l’abattoir.
A cet effet, ce mouvement citoyen appelé les dirigeants à faire de cette question de sécurité urbaine leur priorité étant donné que ce fléau pourrait devenir un facteur déstabilisant pour les habitants de Kinshasa à aller au rendez-vous du 20 décembre pour s’élire de nouveaux dirigeants à tous les niveaux pour les cinq prochaines années.
« Aucun jour ne passe sans qu’on parle des enlèvements/kidnappings, sans qu’on parle des assassinats », dénonce l’ECCHA- RDC.
A 6 mois des élections, ce mouvement citoyen recommande aux autorités de trouver des solutions adaptées afin de permettre à Kinshasa de respirer.
Rappelons que plus de 30 kidnappeurs, filles comme garçons, ont été arrêtés pendant l’opération de bouclage initiée par le Général Sylvano Kasongo.
Par Gédéon ATIBU