En nommant Judith Tuluka Suminwa première ministre de la République, Félix Tshisekedi a renforcé sa popularité auprès des femmes, avec lesquelles il s’engage activement à changer le rôle traditionnel qui leur a été assigné depuis longtemps.
Ce choix symbolise l’engagement du Président en faveur de l’avancement des droits des femmes, brisant ainsi les préjugés sur leur capacité à diriger.
Félix Tshisekedi, « changement de narratif »
Dans un message posté sur le réseau social X (anciennement Twitter), le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a salué cette avancée en matière de droits des femmes et leur participation accrue aux institutions clés du pays.
« Honneur aux femmes ! Masculinité positive. Bonne chance et plein succès au service de la République. Véritable preuve du changement de narratif »,a-t-il souligné.
Le ministre des affaires foncières, Molendo Sakombi, a également félicité le Président pour sa décision de nommer une femme à un poste aussi prestigieux, soulignant ainsi son engagement en faveur de la cause féminine.
« En nommant une femme à la tête du gouvernement, une première dans l’histoire de la RDC, son Excellence Monsieur le Président de la République démontre une fois de plus que son credo sur la masculinité positive n’est pas un vain mot. Le Chef de l’Etat vient d’honorer la femme congolaise de la plus belle de manière en élevant l’une d’entre elles au poste de Premier ministre, chef du gouvernement », a indiqué Molendo Sakombi, qui souhaite un fructueux mandat à Mme Judith Suminwa qui mettra, croit-il, « ses talents et son énergie au service du bien-être des Congolais.»
De son côté, le ministre des droits humains, Albert Fabrice Puela, a qualifié cette nomination de victoire pour la parité en RDC, saluant le geste historique posé par le Président en nommant une femme au poste de Première ministre.
Cette décision de Félix Tshisekedi marque un véritable tournant dans la reconnaissance du rôle et des capacités des femmes au plus haut niveau de l’État, illustrant sa vision progressiste en matière de promotion des droits des femmes, afin de morfondre les notions de masculinité toxique et de féminité soumise. Qui aurait pu imaginer cela ? Qui aurait pu anticiper une telle évolution ?
Gédéon ATIBU