Dans le cadre des activités liées à la lutte contre le VIH/SIDA ce mois de décembre, l’ONG les Ailes du Cœur à travers sa coordonnatrice dans la province du Haut-Katanga, poursuit sa campagne centrée sur le dépistage, la lutte contre les grossesses précoces, et la santé sexuelle et reproductive.
« Nous avons lancé une campagne dans la santé sexuelle et reproductive, et celle de la jeunesse. Nous avons fini la deuxième campagne numérique au cours de laquelle, nous avons plus mis l’accent sur la lutte contre le mariage précoce. Dans cette sensibilisation, c’est là que nous prenons la thématique du VIH/SIDA. Nous nous sommes fixés l’objectif de ne pas parler seulement de cette thématique, mais d’y adjoindre les violences basées sur les genres, (VBG), et la lutte contre le mariage précoce, qui est une forme de violence. « Et, les jeunes filles contractent le VIH/SIDA par des unions précoces, la sexualité non contrôlée et des fausses informations », a déclaré Chanick Mbuya à la radiodelafemme.net.
La coordonnatrice de l’ONG les Ailes du Cœur affirme mener à bien ses actions avec toute son équipe non seulement par de sensibilisation mais aussi dans le dépistage. Son organisation encourage tous ceux qui n’ont pas encore ce virus à respecter les consignes des professionnels de santé.
« Nous sensibilisons les jeunes afin que chacun d’eux connaisse son état sérologique. C’est important de les encourager d’avoir une sexualité responsable, pour prévenir le VIH/SIDA. C’est vrai que c’est un fléau qui a existait avant et actuellement, nous pouvons dire qu’il y a des avancées significatives. Nous encourageons toutes celles qui n’ont pas ce virus, et ceux qui ne sont pas encore active sexuellement de continuer avec les méthodes telles qu’indiquées. Pour ceux qui sont actifs d’utiliser les méthodes de planification familiale surtout, la préservative et pour les mariés la fidélité.», a-t-elle poursuivi.
Chanick Mbuya fustige par ailleurs la peur qui caractérise certaines personnes à se dépister et les invites à se rendre auprès des institutions sanitaires.
Ruth KUTEMBA/Lubumbashi