Célébrée le 2 octobre de chaque année, la journée internationale de la non-violence n’est pas passée inaperçue à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga. Les activistes des droits humains ont dénoncé certains actes d’abus dans les milieux du travail contre les femmes.
C’est le cas John Kabuya, avocat au barreau de Lubumbashi. Se confiant à la rédaction de la Radiodelafemme.net, cet activiste des droits humains interpelle les hommes qui se comportent mal envers les femmes dans les milieux professionnels.
«C’est une grande journée, en tant que consultant juridique au droit de l’homme. Nous demandons aux auteurs d’agressivité envers les femmes de mettre de l’eau dans le vain. Il y a un adage qui dit : La personnalité de l’homme se mesure devant les femmes. Ici, nous faisons allusion à la personnalité de l’homme devant les femmes. Il y a des hommes qui ne considèrent pas les femmes dans les milieux professionnels et en font une proie. Certains, pour donner une promotion à une femme, exigent des rapports sexuels et malheureusement, il y a aussi des femmes qui se laissent souiller par des imposteurs. Nous demandons à cette catégorie d’hommes d’avoir des comportements responsables.», a-t-il lancé.
Et d’ajouter
«Si nous envoyons nos enfants filles à l’école, c’est pour qu’elles trouvent un jour de l’emploi et qu’elles puissent travailler en toute dignité. En tant qu’homme, nous avons l’obligation de respecter les femmes. Certains maris éprouvent même des difficultés à envoyer leurs épouses dans les milieux professionnels, parce qu’il y a la souillure. C’est ce qui fait notre préoccupation. Nous dénonçons tous ces actes dans les milieux du travail».
La Journée internationale de la non-violence est une occasion de diffuser le message de la non-violence, notamment par des actions d’éducation et de sensibilisation.
Ruth KUTEMBA/ Lubumbashi