A l’ère du numérique, l’utilisation de l’internet devient de plus en incontournable pour la société. Ça saute aux yeux que personne ne peut se passer des réseaux sociaux et en ignorer littéralement leur impact sur tous les secteurs de la vie.
Les concepteurs de ces réseaux sociaux qui existent ont voulu les mettre en place dans le but de communiquer plus facilement, développer l’interaction sociale surtout avec des individus qui partagent des points communs afin de créer des communautés.
Via l’internet le monde est renouvelé par de nouvelles technologies numériques comme rien d’autre auparavant. Bien que le réseau social soit créé pour des raisons de développement, il faut se questionner sur le mode d’utilisation qui converge vers d’autres objectifs et perspectives.
Piège ou opportunité de création d’entreprise pour les jeunes ?
Des milliers de jeunes ont encore du mal à tirer profit des réseaux sociaux. Ainsi, s’il en existe des dizaines de réseaux sociaux dans le monde, les plus utilisés en RDC sont, entre autres, Facebook, WhatsApp, Snapchat, LinkedIn, Tiktok et récemment Twitter. Si chacun d’entre eux a sa particularité, leur point commun réside dans le fait que l’utilisateur du réseau fournit ses données personnelles de manière volontaire ou involontaire
En effet, ces différentes plateformes de communication sont utilisées abusivement par la jeunesse qui régresse au lieu de progresser. Pour beaucoup, être sur les réseaux revient à communiquer, à partager et aimer des vidéos ou photos d’utilité réduite sans se poser véritablement des questions sur ce qu’ils apprennent en y passant plus de temps et d’heures sans que cela les dérange.
Comment diminuer l’utilisation des réseaux sociaux chez les jeunes ?
Les utilisateurs des réseaux passent plus de la moitié de la journée devant leurs téléphones en se comparant toujours à des images parfaites, aux gens qui semblent vivre des choses extraordinaires. Il semble que les jeunes n’ont plus de temps pour forger leurs estimes personnelles. Ils connaissent tout sur les autres et rien sur eux-mêmes.
Ce principe tiré des anglais « time is money » ne vaut absolument pas son pesant d’or chez les africains en général et congolais en particulier. Voilà des questions qui pourraient aider nos lecteurs à changer tant soit peu leur regard face à la panoplie de réseaux sociaux. Pourquoi dois-je avoir un compte de tel ou tel autre réseau social ? En restant instamment en ligne, qu’est-ce j’y gagne ?
La réponse à la dernière interrogation devrait être suivie d’une certaine évaluation en ce qui concerne le gain qu’on gagnerait avec les réseaux sociaux. Assez, suffisant, insuffisant ou rien ? C’est ainsi qu’on parvient à l’état de s’affranchir des réseaux sociaux devenus comme une drogue paupérisant les utilisateurs au détriment du concepteur.
Les réseaux sociaux ne représentent qu’un piège pour les jeunes, mais aussi et surtout une opportunité de création d’entreprise. Il est question de savoir comment s’y prendre et de quelle manière gagner sa vie. Car nombre de jeunes ont choisi la voie la plus facile de gagner l’argent par des réseaux sociaux ignorant ou oubliant l’impératif de gagner sa vie honnêtement et dignement pour le développement significatif de la société dans laquelle l’on vit.
Twitter, le moins prisé !
Facebook, Whatsapp et Titkok battent le record des réseaux sociaux les plus utilisés par les kinois et kinoises et leur influence est énorme auprès du grand public.
A côté, l’on peut remarquer la faible popularité de Twitter chez les jeunes congolais ou kinois pour la simple et bonne raison que cet outil de communication numérique racheté par Elon Musk offre moins de liberté et plusieurs restrictions. Les jeunes interrogés ont avoué à notre média que le nombre de caractères limités pour un post les découragerait à y aller.
Titkok, un danger ?
Aujourd’hui Tiktok occupe pour la troisième fois consécutive la première place des applications téléchargées en République Démocratique du Congo et dans le monde entier en raison des vidéos qui y sont diffusées en boucle et la facilité d’accès et d’avor beaucoup de followers en un temps record. Ceci a attiré de milliards d’utilisateurs à en exploiter les avantages variés que les jeunes congolais peinent à capitaliser puisque la majorité d’entre eux se laisse distinguer par des posts de bas niveau, non instructifs et voire des contenus obscènes, choquants ou contraires aux bonnes mœurs qui y transitent. Un moyen indispensable et stratégique qui a rendu plusieurs tiktokeurs célèbres « influenceurs » ?
Les effets néfastes
Parmi les multiples impacts que peuvent occasionner ces outils de communication numérique, la déperdition des valeurs sociales est la plus illustrative en RDC.
Les réseaux sociaux ne sont guère contrôlés ni sécurisés. La plupart des adolescents découvrent très tôt les vidéos inappropriées qui contribuent négativement sur leur santé mentale.
Tant d’autres utilisent les réseaux sociaux comme une arme contre leurs opposants et exposent leur vie et les biens qu’ils possèdent. Les insultes, les insanités, les bêtises inondent les réseaux sociaux sans que l’on se rende compte des valeurs que le pays perd par ces actions tout à fait déréglées.
Il sied de souligner que la lutte contre l’utilisation abusive des réseaux sociaux devrait la responsabilité de tout le monde afin d’éradiquer ce mal, en montée exponentielle, qui secoue de plein fouet notre société. Quoique nous fassions sur les réseaux sociaux, ayons en mémoire que c’est un espace virtuel où beaucoup réalités présentées ne sont pas des réelles pour ne pas dire fausses. Changeons pour changer le monde !
Ainsi, compte tenu de cette situation attendrissante des jeunes sur la toile en RDC, nous développerons dans nos prochains articles les bonnes pratiques (techniques, juridiques, habitudes) à adopter sur internet en général et sur les réseaux sociaux en particulier.
Par Chancelvie Iwanga, stagiaire/ Radio de la femme