Pour la 4e consécutive depuis son accession à la magistrature suprême, le dirigeant congolais a pris la parole du haut de la Tribune des Nations-Unies, à New-York, en marge de la 78e Assemblée générale.
Mais, c’est dans un contexte particulier marqué notamment par la guerre du M23 au Nord-Kivu et la méfiance entre Kinshasa et Kigali que Félix Tshisekedi s’est adressé au monde.
Et, comme lors de ses discours précédents, le chef de l’État a ouvertement demandé à l’ONU de sévir contre ce groupe armé considéré comme terroriste par les autorités congolaises pour son implication dans des crimes de guerre et crime contre l’humanité.
Pas seulement des sanctions contre cette milice mais aussi contre le Rwanda considéré comme parrain du M23. En marge, Félix Tshisekedi a salué les sanctions imposées par les autorités américaines contre Kigali pour son soutien à ce groupe armé.
Au sujet du dialogue tant demandé par le M23, le président de la République est de nouveau resté catégorique. A l’en croire, il n’en sera jamais question. Tshisekedi attend que cette rébellion soit cantonnée puis démobilisée tel que voulu par les chefs d’Etat de la sous-région.
Rappelons-le, le M23 qui a réussi à s’emparer d’une importante partie du Nord-Kivu veut directement dialoguer avec le gouvernement congolais. Mais, Kinshasa n’est jamais partant. Les autorités congolaises tranchent qu’à la place de négocier avec des « plantains« , il faut plutôt parler avec le vrai patron qu’est le régime de Kigali, si l’on s’en tient aux propos de Félix Tshisekedi.
Par la Radio de la femme