Samedi 03 mai dernier, le mouvement rien sans les femmes a organisé un atelier à l’intention des autorités administratives( la division provinciale de genre, famille et enfant, le secrétariat technique de la résolution 1325), les jeunes (Union des jeunes congolais pour le changement Ujcc + 7) , les femmes politiques( BUREC, UDPS TSHISEKEDI , CNC ,CFC,ACERC) et les membres du mouvement afin de présenter le résultat de l’étude menée pendant le projet Tufaulu pamoja I.
L’étude a porté sur les différentes formes des violences basées sur le genre auxquels sont soumises les femmes dans les sphères politiques et administratives, l’identification des causes et des principaux obstacles auxquels font face les femmes quant à l’accès aux sphères décisionnelles.
Avec l’appui technique et financier de cafod et de l’ambassade de Suède, l’étude a révélé plusieurs facteurs favorisant la culture du silence , laquelle permet au sexisme et aux violences faites aux femmes de prospérer dans les sphères politiques et administratives. La faible représentation de la femme est la conséquence des multiples formes des violences basées sur le genre que subissent les femmes et jeunes filles en dépit de l’arsenal juridique que détient la République Démocratique du Congo en matière de l’égalité des sexes.
Pendant le débat les femmes et jeunes ont formulé des recommandations pour braver un mur.
Alliée dans la lutte, la division genre, famille et enfant a réitéré son engagement au mouvement rien sans les femmes afin d’atteindre l’objectif en Ituri.
Signalons que le mouvement rien sans les femmes milite pour une représentation forte des femmes et jeunes filles dans les instances de prise de décision.
Rédaction RSLF