Après avoir ouvert l’instruction au fond de l’affaire Jean- Marc Kabund, la Cour de cassation a décidé de renvoyer le procès au 14 août pour le début des plaidoiries.
Ce procès était attendu par militants et cadres de l’Alliance pour le changement (A-Ch) pour prouver au monde que leur président national est victime d’une justice aux ordres. Ainsi, dénoncent-ils un procès politique et non équitable pour écarter un adversaire gênant et pour tenter d’étouffer la manifestation de la vérité.
En effet, Jean- Marc Kabund est poursuivi par la justice congolaise après son illustre conférence de presse du 18 juillet 2022 au cours de laquelle il avait présenté Félix Tshisekedi comme un danger au sommet de l’État. L’ancien président intérimaire de l’UDPS est accusé d’outrage au chef de l’État et de propagation de faux bruits.
Après avoir été arrêté, Jean-Marc Kabund avait été assigné à résidence surveillée, mais curieux que cela puisse paraître, il a été jeté au couloir de la mort à Makala où l’ex-bras droit de Félix Tshisekedi est toujours en détention. Comme on le sait, les annonces faites avec pompe sur sa probable sortie de Makala ne sont jamais allées plus loin.
Signalons que ce procès a repris son cours après l’irrecevabilité par la Cour Constitutionnelle, le 27 avril, de la requête introduite par la défense, sur l’inconstitutionnalité des poursuites à l’encontre de l’ancien Vice-président de l’Assemblée nationale.
Par Gédéon ATIBU