L’ONG Femmes main dans la main pour le développement intégral (FMMDI-Ong), appuyée techniquement et financièrement par le Programme des Nations-Unies pour le développement ( PNUD), a procédé jeudi 30 mai 2024, à la remise des kits de réinsertion socio-économique et scolaire aux femmes et filles vulnérables de la commune de Lukonga à Kananga, au Kasaï Central.
Cette action qui rentre dans le cadre du projet KOICA dans son volet de réinsertion socioéconomique et scolaire s’est déroulée en présence de la Cheffe de division du genre, femmes, famille et enfants ; du président du cadre de concertation de la société en province ; du représentant du PNUD et des autres invités de circonstance.
D’après Nathalie Kambala, l’objectif de la remise de ces kits est de permettre à ces femmes vulnérables de quitter leur état de vulnérabilité, et de devenir autonomes dans la communauté grâce à leurs activités génératrices de revenus.
«(…) FMMDI-Ong avait identifié dans la maquette de profilage 126 cas des bénéficiaires, qui sont des femmes vulnérables et survivantes de VBG. Nous sommes passés par la sélection de ces femmes à travers un comité mis en place. Après sélection, nous sommes passés par le montage de plan d’affaires puis les études d’opportunités socioéconomiques dans le sillage d’action (…).», explique Nathalie Kambala sur la procédure ayant conduit à cette action.
Il s’agit là une façon pour le PNUD à travers cette organisation (Fmmdi-Ong) , , d’assurer l’autonomisation des femmes et réduire les risques des VBG dans la communauté.
Après avoir reçu ces kits, Nathalie Kambala rassure :«Elles vont aller travailler, elles vont s’insatller et mener leurs activités, et après, nous allons repasser pour nous rassurer de la mise en œuvre de leurs activités sur terrain. »
Réitérant ses sincères remerciements à son partenaire PNUD pour son appui inconditionnel, Nathalie Kambala a plaidé pour l’élargissement des interventions de ce projet à travers les territoires du Kasaï Central et les communes de la Ville de Kananga.
«Les besoins sont énormes et nous prions aux partenaires de penser à d’autres espaces, en dehors de Lukonga, les VBG nous les vivons partout dans notre communauté, et appuyer seulement Lukonga, ça sera difficile de réduire, élargir les actions dans les territoires et dans d’autres communes serait une bonne chose.», a-t-elle plaidé.
Ces 30 bénéficiaires sont regroupées selon leurs domaines dont la Transformation, la Pâtisserie, la Savonnerie, le Commerce des denrées alimentaires, coupe- couture, élevage et Agriculture. Ces femmes et jeunes filles ont été regroupées et formées dans 3 (MUSO) Mutualités de Solidarité.
Rédaction