Une hausse de prix de maïs se vit dans la ville de Mbujimayi au Kasaï oriental, où une mesurette (meka) qui se vendait à 4500fc voir 5000fc se négocie actuellement entre 6500fc voir 7000 franc congolais.
La société civile attribue cette hausse à un mauvais état des routes, et ajoute tout de même qu’il y a des endroits où le maïs a été produit mais l’évacuation pose problème à cause de l’impraticabilité des routes de déserte agricole qui se trouvent dans un état très critique.
Face à cette situation qui préoccupe bon nombre de gens, la société civile sollicite l’implication des autorités provinciales pour que des solutions idoines soient trouvées.
«S’il y a hausse de prix de maïs c’est parceque nous sommes pendant la période pluvieuse, c’est-à-dire il y a pendant cette période certains agriculteurs qui doivent par exemple se procurer les grains de maïs pour leurs champs, et aussi vous comprendrez que pendant la saison de pluie il y a rareté de maïs, nous sollicitons donc auprès du gouvernement provincial et de l’autorité provinciale de prendre contact avec les zones où les maïs coûtent moins cher, on peut payer ses maïs pour venir revendre ça à un prix abordable», a demandé Rose Mbuyi.
Le gouvernement provincial a donc le devoir de réhabiliter les routes de déserte agricole qui ravitaillent le grand centre de consommation.
Ariel Maleka /Mbujimayi