Lors d’une tentative d’évasion des détenus de la prison de Makala la nuit du dimanche dernier, plusieurs femmes prisonnières ont été honteusement violées au moment où les services de sécurité étouffait cette action.
Cette situation n’a pas laissé indifférente la sous-commission permanente des droits de la femme et de l’enfant de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), qui est montée au créneau contre ces actes ignobles qui ternissent l’image de la femme.
Gisèle Kapinga Ntumba, coordinatrice de la sous-commission droits de la femme et de l’enfant de la CNDH, qui en a déploré, a promis son implication pour que ces femmes survivantes bénéficient de la prise en holistique.
«Je condamne avec fermeté les viols des détenues à la Prison centrale de Makala commis dans la nuit du 1er au 2 septembre 2024. J’exprime mes sincères compassions aux survivantes et les rassure de mon implication pour une prise en charge holistique», a déclaré Gisèle Kapinga Ntumba.
Des organisations de la société civile ont également dénoncé ces actes et sollicité l’implication du gouvernement dans les enquêtes afin de mettre la main sur les auteurs de ces crimes.
A ce stade, ces survivantes ont besoin d’une prise en charge psychosociale, médicale et socio-économique.
IHM