La Journée internationale de la sage-femme, a été célébrée à Kinshasa ce lundi 05 mai, sous le thème international : «La sage-femme indispensable dans chaque crise, une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir».
Lydie Mawelo, présidente provinciale de société congolaise de la pratique sage-femme (SCOSAF), a lors de son adresse laissé entendre que les études prouvent que partout où la sage femme est appuyée par le gouvernement, le décès maternel baisse.
Elle a rappelé que la République démocratique du Congo (RDC) fait partie des pays ayant une forte mortalité maternelle. Lydie Mawelo, précise que la formation que les sages-femmes reçoivent, est une mise à niveau internationale, mais malheureusement la plupart d’entre elles sont sans emploi et pire encore dans les hôpitaux de l’état.
«Elles ne sont pas reconnues par leurs qualités de sages-femmes. Nous sollicitons un décret du Président de la république pour le recrutement des sages-femmes qui est un besoin afin de rajeunir la main d’oeuvre dans les hôpitaux de l’Etat et de limiter la mortalité maternelle et infantile», a-t-elle déclaré.
De son côté, Annie Tshiamala, présidente nationale de la Société congolaise de la pratique sages – femmes ( SCOSAF), a fait remarquer que la sage-femme est indispensable dans chaque crise, car la vulnérabilité de la femme augmente, surtout pour la femme enceinte et l’enfant qui va naître.