La réduction de la vulnérabilité des femmes et filles vivant avec le VIH/Sida, à travers un meilleur accès aux services de santé sexuelle et reproductive ainsi qu’à l’autonomisation économique, a fait l’objet d’un plaidoyer mercredi à Kinshasa, au cours d’un atelier organisé
« Cet atelier vise à contribuer à la réduction de la vulnérabilité des femmes et filles vivant avec le VIH/Sida en facilitant leur accès aux services de santé sexuelle et de la reproduction, tout en favorisant leur autonomisation économique », a déclaré le Dr Patrick Ngoma, médecin généraliste au centre de santé Triomphe.
L’initiative entend également impliquer directement les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) dans le plaidoyer, afin de lutter contre la stigmatisation et les discriminations persistantes dont elles sont victimes dans la société.
Cette activité s’inscrit dans une dynamique de promotion des droits des PVVIH, avec un accent particulier sur les femmes et les adolescentes souvent confrontées à une double marginalisation : celle liée à leur statut sérologique et celle découlant des inégalités de genre.
Les femmes vivant avec le VIH/SIDA font face à des défis spécifiques liés à leur genre, leur santé reproductive et leur vulnérabilité sociale.